Dans les mausolées du Père-Lachaise, le vitrail est parfois seul survivant d’un pillage en règle où plus rien ne reste du prie Dieu ou des quelques offrandes déposées, vases, bougeoir ou crucifix. Chaque vitrail filtre joliment la lumière, c’est comme si l’âme s’y réfugiait.
Les regarder réchauffe le coeur en ce jour où je pense à mes proches disparus dont les tombes sont toutes lointaines. J’ai photographié chaque vitrail en pensant à eux, que ce fragile éclat soit le lieu de nos pensées mutuelles.
Journal d’images, Chantal Deltenre, 2020