A l’entrée de l’exposition « Les racines poussent aussi dans le béton » de l’artiste Kader Attia au Mac Val d’Evry, le sol est marqué de points de suture. La marque d’une blessure, une peau déchirée raccommodée à la hâte. Personne ne peut réparer les fractures que les grands ensembles bétonnés ont créées dans nos sociétés. Les sutures semblent aussi douloureuses que les déchirures.
Journal d’images 2018 – Chantal Deltenre