Dans la prison abandonnée à Cayenne, photographie des fils concertina rouillés en haut d’un mur d’enceinte et d’une fleur sauvage qui s’évade. On ne se méfie jamais assez de la persévérance végétale.
L’étonnant mot concertina : entre instrument à vent, sorte de bandonéon et fils acérés en haut des murs d’enceinte des prisons, entre musique et douloureux silence des lieux dits « de privation de liberté ».
Journal d’images, Cayenne, 2018 – Chantal Deltenre