Quelque chose brille sur le sol juste à côté. Je m’approche : c’est une paillette de carnaval, un confetti de papier métallisé en forme d’étoile. C’est curieux qu’elle brille à ce point, malgré la pluie, la terre détrempée du jardin. Je la photographie puis grimpe à pas de loup jusqu’à ma chambre.
Poussière d’astre ou paillette de carnaval ? L’essentiel est que l’une et l’autre continuent de briller dans le jardin inondé.
Cayenne, lundi 29 janvier, 2h du matin.
Extrait du roman « Où part l’amour… » Inédit